Structure dramatique:
C’est dans l’espace que leur rencontre a lieu Des personnages shakespeariens. Entre ciel et terre suspendus. C’étaient d’abord des individus, et peu à peu, ils se transforment en « êtres » et forment une unité. L’essence de chaque membre est un nombre. Mais les nombres les démembrent, les brisent. Les protagonistes se heurtent, rivalisent, s’amoncellent… Des monceaux de corps attirés vers le bas. Ceux qui résistent, existent ; et leurs âmes transcendent, atteignent le ciel. Mouvements et silence. Attraction et attirance. Étreinte et dépendance… Mais, avant la conciliation de l’être avec l’autre, le combat de l’être avec soi est incontournable, inéluctable. Certains triomphent. D’autres sont dans l’attente…On les perçoit, tel une nuée d’oiseaux migrants, se faufilant à travers les nuages, s’entassant, se concurrençant, se battant les uns contre les autres. Une fois épuisés par l’épreuve, ils échangent leurs positions. De force. L’un détrône l’autre, le chasse, prend sa place. La position est désormais en perpétuelle mutation, instable. Le lieu est un champ de bataille. Une guerre qui ne fléchit pas. Épuisante et inépuisable. Démantèlement. Atmosphère cauchemardesque, apocalyptique…Le Chaos ! Et c’est au corps mutilé et morcelé de reprendre et réparer l’âme brisée et fêlée. C’est à ce corps déchiqueté et vulnérable de supporter cette âme inconsolable. C’est à lui de la guérir, de la reconstruire. Mais tout démuni qu’il soit, peut-il endurer et se tenir debout? Oh combien il est dur de cicatriser les plaies de l’âme ! Maintenant, l’abandon se veut une résistance. Ici, pas d’autre issue que l’endurance. Là-bas, on atteint la délivrance. Alors imagine, rêve, veuille une position pour « Être »…non pas « Être » à moitié… ou « ne pas Être ». Le spectacle est un melange de quatre pièces Shakespearienne ( hamlet ; roi lear , othello.; et romeo et juliette en utilisant le tissu aérien.